dimanche 25 octobre 2009

Bisse de Clavau, VS. Oct 2009

Voir les autres balades avec un bisse en Valais


Le Bisse de Clavau, Clavô, Clavoz... on a trouvé ce bisse écrit de toutes ces manières le long du sentier.



Pour rejoindre le départ en partant d'en haut, nous sommes montés avec 2 voitures, l'une parquée à l'arrivée, proche de Sion, l'autre, à un point de départ après Luc. Il est aussi possible de prendre le car postal pour rejoindre Luc et Icogne.

Le parcours détaillé avec plus de photos géotaggées en double clic sur l'image ci dessous


A un point de départ car selon le guide, le départ proposé est en fait à Icogne, nous sommes partis depuis Luc.

Depuis Luc, quelques km avant Icogne, il y a plusieurs sentiers pour rejoindre le Bisse de Clavau, l'un indiqué par des panneaux pédestres dans le village, l'autre à la sortie du village par le sentier aux 13 croix qui nous a mené jusqu'à la chapelle Saint Gérard au creux du vallon. Forte remontée en face pour rejoindre le sentier du Bisse de Clavau par la route des fermes. En fait, c'est une petite rallonge pas négligeable avec une bonne montée sur le versant gauche du vallon.

Passage au bord de champs de thym, d'arbres fruitiers, descente sur le versant gauche dans la forêt jusqu'à la Liène (Lienne), traversée d'un pont en béton, passage à coté d'un bassin de rétention, on remonte un peu le versant droite en s'éloignant de la rivière, il fait tout de suite plus chaud.

Arrivée à une canalisation forcée, alimentant l'usine électrique de Beulet, mise en service en 1907 pour alimenter Sion en électricité, d'un coût de 300'000.-

A partir d'ici, le Bisse commence, le chemin le longe agréablement en pente douce.

Passages délicats bien équipés de barrières à flanc de falaise, long tunnel maintenant éclairé.

Premières vignes qui vont au fur et à mesure nous entourer de toute part.

Sortie du vallon de la Liène pour rejoindre la vallée du Rhône et Sion en grappillant ici et là, des grappes de raisin sur les murs de pierre le long du chemin.




Lien utile sur la carte des Bisses à proximité

samedi 17 octobre 2009

Dent de Valerette, Dent de Valère VS. Juillet 2009

Petite balade en Valais, depuis Chindonne 1604m à la Dent de Valerette 2058m , et, vu qu'il était tôt et qu'on était motivés, nous avons continué jusqu'à la Dent de Valère 2267m.
Le parcours détaillé avec plus de photos géotaggées en double clic sur l'image ci dessous


Avec un temps pareil, ciel dégagé, vue lointaine, c'est un régal de marcher dans cette région.

Un litre d'eau par personne pour une balade de deux heures tranquille, une plaque de chocolat et un sandwich, ça devrait faire l'affaire.

Arrivée à Chindonne, il y a quelques voitures parquées, mais c'est très calme. L'auberge est ouverte, deux clients prennent le petit déjeuner, l'accueil est chaleureux.

Sur la droite, le chemin balisé de panneaux jaunes monte sur l'alpage. On suit la direction de Valerette jusqu'à ce qu'on arrive à la ferme qui indique toujours le chemin tout droit, or on souhaiterait prendre le sentier qui passe par la crête. On rebrousse chemin sur 100m pour bifurquer à droite dans le champ en direction du sommet du téléski.

A l'entrée de la forêt, au sommet du téléski, un panneau discret indique le sentier pour Valerette, c'est celui qu'on cherchait, bingo.

Le sentier débouche assez vite sur l'alpage, on marche le long de la large crête. Petit lac avant d'atteindre Valerette. Une belle croix y est scellée. La vue est magnifique jusqu'au lac Léman, sur les Alpes, sur la dent de Valère et les Dents du midi en arrière plan.

Comme le temps est superbe, qu'il est tôt et qu'il fait bon, nous décidons de continuer jusqu'à la dent de Valère, 2267m.

Sentier agréable le long de la crête, puis montée sèche pour atteindre le sommet par le versant nord. Mieux vaut ne pas avoir le vertige en passant par ce coté. La vue est encore plus belle, c'est magnifique.

Descente par le versant (ouest) celui qui donne sur la vallée du val d'Illiez, à travers l'alpage. On rejoint le versant nord.

Rencontre chaleureuse avec la faune locale. Mieux vaut se trouver en amont qu'en aval lorsqu'on les croise!
Descente par l'autre sentier balisé en jaune, jusqu'à Chindonne.

Weekend à Zermatt, VS. Octobre 2009



Le Cervin, le matin

Arrivée tardive en train

La première fois que nous sommes allés un jour en octobre 2005 à Zermatt au Gornergrat, le temps était splendide, un souvenir extraordinaire.
Cette fois, on y retourne pour 3 jours, 2 nuits, le temps est aussi prévu beau, on se réjouit.

Le parcours détaillé avec plus de photos géotaggées par double clic sur l'image ci-dessous



Un ami travaillant sur place nous a prêté son appartement pour le weekend, sérieuse réduction des coûts! Merci l'ami :o)
Autre réduction des coûts, une carte journalière des CFF à 30.-, utilisée pour le retour et surtout le dimanche pour les remontées couteuses afin d'atteindre le petit Cervin.

Samedi matin, on s'active pour ne pas partir trop tard faire le tour des 5 lacs, balade prévue de 3h, facile.

Un peu partout, on trouve de petites cartes de la région avec les parcours et remontées mécaniques ouvertes selon la saison, elle nous sert de guide, bien pratique.

Il est 10h00 lorsqu'on prend le funiculaire pour Sunnegga paradise, a/r 23.-CHF.

Dans notre sac à dos, du pain aux fruits, du chocolat (indispensable...) 1,5 litre de thé froid fait maison, des biscuits, de la viande séchée des grisons et du pain noir. Une petite polaire en plus, une casquette, des lunettes de soleil, de la crème solaire, les cartes mémoires vidées, les batteries chargées à bloc, dont une de réserve par appareil et une bonne dose de motivation pour cette journée radieuse.

Sunnegga paradise, 2288m

Site touristique par excellence, il y a du monde mais le funiculaire n'est pas plein. La terrasse se remplit gentiment, la vue et le temps est parfait. Le moment de faire quelques photos de ce superbe paysage permet de donner de l'avance aux randonneurs qui se trouvaient dans le même funiculaire, ainsi on ne se sentira pas comme sur une autoroute!


Le Cervin (Matterhorn) est tellement majestueux que je ne peux pas m'empêcher de le prendre sous toutes les coutures, presque à chaque pas! La montée est agréable, personne devant ni derrière, pratique pour les photos.


Sentier agréable, pas dangereux, pente raisonnable, parcours didactique sur les marmottes. Finalement il y a peu de randonneurs à vue, a peine un couple de retraités qu'on croise à qui je propose de prendre une photo d'eux avec leur appareil, ils sont ravi.

Arrivée au premier lac, le plus haut, le Stellisee à 2537m. Une construction en bois de l'EPFL se trouve à son extrémité, l'Evolver. Elle y est depuis moins de 2 mois paraît il. Elle gâche un peu le paysage, surtout lorsqu'on souhaite utiliser le reflet de l'eau du lac pour faire LA photo du Cervin. Toutes les personnes qu'on croise en ont la même opinion, c'est dommage pour la vue mais c'est de l'art éphémère , donc on va faire avec!

On continue le sentier en passant plus haut le long de la moraine en direction de Fluhalp pour vivre le décors de cette nature pleinement. Ensuite par la crête de la moraine, on descend jusqu'au prochain lac,

le Grindjisee, encore un lieu magnifique. On s'y arrête pour prendre quelques forces nutritives pour la suite du parcours. Il y a de gros poissons bien visibles dans le lac.

Le Grunsee 2300m est le prochain lac, là, on y trouve quelques pêcheurs et beaucoup de marcheurs en famille qui piqueniquent.

Descente plus prononcée jusqu'au prochain lac, le Moosjisee, le 4eme, en fait, c'est un lac très artificiel, aucune esthétique, du coup pas de photos du lac mais de la rivière l'alimentant!

On remonte sur l'autre versant en passant près du village de Findeln, beau petit village avec de très anciennes maisons.

Arrivée au lac de Leisee, il est situé tout près du lieu de départ. Entre le lac et la station de ski de Sonnegga, l'été, l'endroit est moche. Un funiculaire ascenseur automatique semble être tout neuf, il permet de monter les 50m de dénivelé pour rejoindre la station plus haut. Certainement pratique lorsque c'est enneigé.

On reprend le funiculaire enfoui dans la roche, il y en a toutes les 20 minutes, bien pratique, plus plein qu'a la montée.

Retour à Zermatt, un peu fatigué mais avec des images pleins la tête et les cartes mémoires. On passe à la Migros chercher les denrées pour la balade de demain dimanche.


Balade de Schwarzsee paradise 2583m à Trockener Steg, 2929m


3h00 de marche, rajouter facilement 1h00 avec les pauses pour profiter du beau temps, de la vue et des arrêts photos ;o)

La première partie grimpe bien, le chemin est agréable, pas de difficultés particulières. Plus on se rapproche du Cervin, plus il nous impressionne.

On croise un jeune couple de randonneurs, dans leur conversation, lorsqu'ils nous voient s'arrêter pour boire, ils se font la remarque qu'ils n'ont pas pris à boire... c'est pas la seule chose qu'ils n'ont pas faite, s'équiper aussi, au minimum de chaussures de marche, pas des tennis! La montagne est ouverte aux inconscients, on pourra difficilement l'éviter!

Arrivé à un plat, le Furgggletscher nous offre son manteau neigeux (grisé par les gravats) ainsi que les moraines qu'il a crée, ce, juste devant le Cervin, superbe.

Des panneaux didactiques sur la nature locale comme l'érosion, la formation des moraines, le retrait des glaciers, la flore commencent depuis ici jusqu'a Trockener Steg.

Le sentier descend au pied du glacier, par le creux de la moraine. Un pont en aluminium permet de traverser le torrent. Une mise en garde est affichée sur le pont concernant les conditions de passage en certaines périodes de crues importantes, interdisant son accès.

On remonte la moraine en face, la roche a de multiples couleurs, composée de minerais différents, de fer, de cuivre, du calcium, un autre charme du coin. D'ailleurs, le glacier se confond volontiers avec le bord de la moraine, tellement il est gris!

Le passage de l'homme est signalé par de nombreux cairns le long du chemin, parfois, un rocher plat sert à de nombreux édifices de cairns, original.

Petite pause sandwich, biscuits, chocolat et boisson devant le Cervin sous un ciel bleu, magnifique.

Plus haut, la nature nous fait voir le Cervin à double, dans un lac.

On croise passablement de randonneurs, des groupes, des familles faisant le sentier en sens inverse, principalement de la descente pour eux.

On longe le glacier Ober Theodulgletscher, vu sa proximité, on s'en approche pour toucher la neige. Les nuits doivent être froide, il y a une fine couche de glace au-dessus des ruissellements du glacier.

Au loin, mais vu la clarté de l'air, cela nous semble assez proche, la station intermédiaire de Trockener Steg. Des 20 minutes qu'on pouvait imaginer se sont transformées en 45 minutes pour atteindre la station. Certes, les photos, pour faire des panorama, aller toucher le glacier y sont aussi pour quelque chose dans la prolongation du temps!

Toute la zone proche de la station est en chantier, des pelles mécaniques sont présentes, l'infrastructure s'agrandit mais dans ces conditions sans neige, le paysage est un peu écorné!

Le téléphérique qui monte jusqu'au petit Cervin nous passe devant, le prochain part dans 20 minutes. Assis sur un banc à admirer le paysage, le temps passe très vite.

La montée est rapide, les oreilles ne demandent qu'a être décompressées. Passage au-dessus du glacier Unter Theodulgletscher, on aperçoit ses nombreuses crevasses. Située à plus de 3800m, l'arrivée du téléphérique nous mène vers un restaurant panoramique ainsi qu'un palais des glaces sommaire, entrée incluse dans le billet du téléphérique.

Au milieu du tunnel, en plein cœur du petit Cervin, un ascenseur nous élève jusqu'à des escaliers, la terrasse se trouve à une centaines de marches plus haut. Le souffle est court en gravissant les derniers mètres nous menant aux 3883m d'altitude.

La vue est grandiose, les photos vont bon train, dont pour faire des panorama! Peu de monde vu l'heure tardive. On en profite pour grignoter un morceau au sommet avant de descendre prendre le téléphérique.

Belle descente sur la vallée, Zermatt au fond. On se dépêche de prendre les cabines depuis Trockener Steg. Il se fait tard, on aimerait prendre le train de 17h16, il faudra encore passer chercher nos affaires dans l'appartement et filer à la gare.

Arrivé 5 minutes avant le départ du train, bingo. Les wagons sont bien pleins. Les joyeux visiteurs s'expriment fortement sur leurs expériences vécues à Zermatt, pas moyen de piquer un roupillon!

Le trajet Viège Genève se fera bien plus calmement, le retour emplis de souvenirs se fait bien longuet, passer les photos en revue permet de réduire cette impression de longueur. En voilà un weekend superbement remplit.

Balade depuis le pont aux bains de la Caille, FR. Mai 2009

Un dimanche de grand beau temps, une balade s'impose.
Tant qu'a faire, y trouver un peu de fraîcheur passerait bien.



Direction Le pont de la Caille, vallon des Usses entre Genève et Annecy.



En ce moment, Mai 2009, le pont routier est en réfection, du coup il y a peu de monde qui passe par là, la nouvelle autoroute sert de relais - cher -sinon un grand détour s'impose. Je n'aimerais pas être frontalier, les bouchons doivent être insupportables.


Selon notre guide, partir sur la rive gauche, longer la route jusqu'à Neplier, bof, prendre le chemin de Neplier et descendre dans la forêt en suivant le balisage rouge... ah, on a pas vu de balisage, m'enfin, il est difficile de se tromper. Le chemin est en bon état.

La chaleur est importante, même sous les arbres. L'endroit est agréable, très verdoyant, les champs en fleurs.
En s'approchant du fond du vallon, on espérait trouver un peu plus de fraîcheur, que nenni! En fait, le soir on apprendra par les nouvelles que c'était le jour le plus chaud de Mai depuis plus de 100 ans, 33.8°C à Genève.


Un bâtiment se trouve au bord d'un lac artificiel, ça ressemble à un restaurant, une terrasse, des tables et des chaises mais aucune indication ne le mentionne, pourtant ce serait un endroit et décors fort agréable pour se prélasser.
Le lac artificiel semble un peu perméable, du remblais pour le consolider y a été mis récemment, du coup la verdure est remplacée par de la terre à nu. Pô beau.
Des gens sont près du lac, on leur demande ce qu'il en est du chemin qui va vers les bains, un peu d'éboulis mais praticable par contre, côté rive droite, il n'y a pas de chemin qui monte pour rejoindre le dessus des ponts, il passe le long du torrent jusque sous les ponts, c'est tout.


On traverse le petit pont goudronné devant l'étang pour rejoindre la rive droite et remonter le torrent des Usses. Un peu plus loin se trouve des bâtiments et les bassins de la pisciculture, pas sûr que se soit encore en activité. Le chemin continue dans la forêt, se rétrécit. Un panneau indique que la route est barrée dû à des chutes de pierres. Un peu plus loin, à droite, une cascade ou disons une chute d'eau sort d'une fissure verticale de la falaise, dans le torrent des Usses, surprenante, belle, elle y a creusé son lit.



Le chemin se rétrécit, bien abrité par la forêt, le long du torrent, toujours pas plus de fraîcheur.
Env 15 min. plus loin et quelques photos, un ancien pont de pierre. Un couple arrive par là. On leur demande ou mène ce chemin. En fait c'est l'ancienne route des bains, partant juste après les ponts. La route est praticable à pied, seul un virage s'est affaissé mais le passage est possible, comme je n'aime pas prendre le même chemin au retour, ça tombe plutôt bien. Dommage, le guide ne le mentionnait pas.



Un peu plus loin, le bâtiment des bains de la Caille à l'abandon, lieu mystique, beau. Deux bassins se trouvent dans ce bâtiment, des escaliers avec une rambarde kitsch en ciment, style troncs d'arbres permet d'accéder au premier étage. Il n'y a rien, l'impression que tout va s'écrouler trotte dans mon esprit pourtant aucun panneau de mise en garde n'est présent, les constructions anciennes résistent bien au temps!



La source sulfureuse se fait sentir avant d'arriver près du bâtiment, elle se trouve sur l'autre rive, une ligne blanche est tracée, le dépôt du calcium et du soufre le long du filet d'eau qui rejoint la rivière. Un pont en métal la rejoint. On y trouve aussi le vestige d'un grand bassin circulaire et des ruines. Parait qu'il y avait 7 grands bassins communs et 47 bassins individuels. La nature a bien repris le dessus.



On continue rive droite jusque sous les ponts, à peine 10 minutes de marche, chemin acceptable, quelques éboulis et le franchissement boueux de ruisseaux. Deux petites chutes d'eau s'y trouvent. Des équipements de signalisation qui ont fait un grand vol plané ainsi que des chaises et une table dans les arbres, triste décors.




Retour par les bains et le pont de l'ancienne route. Je mentionne route car on voit encore des traces de bitume et de gravier, elle est aussi relativement large avec beaucoup de renforts, maintenant abîmés par endroits. Elle m'impressionne cette route en lacets dans la forêt, dire qu'elle a été construite uniquement pour accéder aux bains depuis le pont de la Caille, incroyable. Travail énorme alors qu'un accès semble plus facile depuis le bas le long du torrent ou s'y trouve une route actuellement.



Retour très agréable, pente douce en dehors du passage "délicat".

Seul couac, électronique, mon gps s'est malheureusement arrêté, d'une pression involontaire sur son gros bouton de marche/arrêt pendant plus de 3 secondes, ce qui ne me permet pas de vous montrer le chemin du retour en entier. Vais devoir trouver une solution pour pas que cela puisse se reproduire!

A bientôt pour de nouvelles aventures!