Grand bisse de Lens (partiel)

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Voici un magnifique bisse, récemment remis en état... Les travaux semblent d'ailleurs encore en cours : l'année dernière, il fallait passer dans le lit du bisse à sec lors de la traversée de la falaise, alors que cette année, le bisse est en eau et des passerelles aménagées le long du sentier. Mais certains passages sont vertigineux, on ne s'y aventurerait pas avec des enfants...

Nous n'empruntons pas le sentier sur toute sa longueur (15 km entre Torrent Croix et Chermignon d'en Bas), mais commençons la balade entre Lens et Flanthey, à l'endroit où la route qui relie ces deux villages croise le bisse. Un parking est d'ailleurs à la disposition des promeneurs quelques mètres plus haut, très pratique.

La promenade commence très agréablement, à plat (bien sûr, puisque nous longeons un bisse) et dans la forêt qui nous protège de la chaleur de cette belle journée d'été.

Ces grosses vannes permettent de gérer le flux de l'eau.

Nous progressons parallèlement à la vallée du Rhône, sur laquelle nous avons une très belle vue plongeante. Il faut dire que la forêt a été bien éclaircie par endroits, ce qui permet de voir la plaine et la rive gauche du Rhône. Cela permet aussi de bien sentir la chaleur, qui se fait plus forte au fil de la balade...

Plus loin, le sentier change de direction et file soudainement en direction du nord, nord-est, en suivant la vallée de la Lienne. Depuis ce virage, nous pouvons admirer la ville de Sion et le coteau d'Ayent, magnifiques sous ce beau ciel bleu.

Le sentier se fait dès lors beaucoup plus vertigineux. Collés à la falaise, nous passons par moment sur des passerelles en bois. Ailleurs, des cordes attachées à la paroi permettent de se tenir pour franchir les passages les plus délicats (sans barrière de protection). Plutôt impressionnant! Comme le sentier était plus sécurisé qu'en 2009, peut-être que les travaux se font petit à petit chaque année... Quoi qu'il en soit, le trajet est magnifique! Exposé à l'ouest, il est encore tout juste dans l'ombre, et nous profitons d'une fraîcheur bienvenue. Nous pouvons voir, en contrebas et de l'autre côté de la Lienne, le début du bisse de Clavau qui traverse également une paroi rocheuse; vu de dessus, son tracé semble particulièrement vertigineux et abrupt, ce qui n'est pas vraiment le cas. Au contraire, c'est depuis le bisse de Clavau que celui de Lens, perché beaucoup plus haut, paraît très aérien!

Après avoir franchi la falaise, nous passons à côté de l'entrée du tunnel qui permet au bisse de traverser la colline sans avoir besoin d'en faire tout le tour, comme nous. L'eau ressort à l'endroit où nous avons laissé notre voiture. C'est la raison pour laquelle le débit du bisse était jusqu'à présent relativement faible : seule une petite partie fait le tour de la colline, pour le plus grand bonheur des touristes; le reste prend le raccourci traversant la montagne.

Ensuite, le bisse, plus large, serpente tranquillement à travers la forêt, constituant le troisième décor de notre balade. Après un pique-nique bien mérité, nous continuons jusqu'à ce que le bisse sorte de la forêt et disparaisse sous une route. Il réapparaît plus loin, mais nous décidons de ne pas poursuivre et de retrouver l'air rafraîchissant de la forêt.

Au retour, la falaise est baignée de soleil et l'air y est nettement plus chaud qu'à l'aller. Nous profitons de cette chaleur jusqu'à l'arrivée, où nous trempons nos pieds dans l'eau glacée du bisse!

100626 La Foilleuse VS

Départ de la balade depuis Morgins, en télésiège 3 places (qui vient d'ouvrir pour l'été) jusqu'à la Foilleuse, 1814m d'altitude.

Malgré la chaleur estivale, en t-shirt avec un gros nuage cachant le soleil, la montée en télésiège était assez fraiche, on va vite se réchauffer en montant jusqu'au sommet, les vestes peuvent rester dans le sac à dos.

On continue à pied, en montant sur la crête jusqu'au point culminant, Pertuis d'en Haut, 1895m, puis jusqu'à Pertuis Chetrain, 1852m.

Tout le long de la crête s'offre à nous une magnifique vue sur les Dents du Midi et de la flore printanière à cette altitude, entre autre, des boutons d'or et des gentianes.

De là, descente jusqu'à Morgins, d'abord sur un chemin d'alpage en pente douce,

puis à travers champs et bétail du chalet Aubert pour continuer sur un sentier plus étroit et plus raid, voir glissant parfois, à travers bois.

On arrive presque en bas du vallon, en face à 10 minutes de là, se trouve le chemin des planètes et la buvette de They.

On reste sur le versant, rive droite jusqu'à Morgins sur un large chemin en pente douce pour arriver sous le télésiège du départ.

Morgins, Valais

100620 Balade autour de la Jonction, Genève

Réveil matinal, le temps n'est pas prévu très beau en milieu de journée, nous en profitons pour nous balader à la Jonction, pas loin de chez nous, pendant que le soleil brille.

La Jonction, c'est un quartier de Genève, mais surtout la rencontre de deux fleuves, le Rhône, avec une eau bien bleue, et l'Arve, avec une eau brunâtre charriant beaucoup de limon, froide, provenant du Mont Blanc.

Le mélange des eaux est très visible sur ces photos. Malheureusement, l'habitude de passer par là m'a fait oublier de prendre quelques clichés depuis le pont, j'en rajouterai une plus tard.

Voulant profiter du soleil, nous nous sommes assis sur un banc au bord du Rhône. Nous avons fait l'agréable rencontre de Catherine et Julien qui sont aussi venus s'assoir sur le muret à côté de nous.

Retour par la station de pompage et ses graffitis, dont l'un en pleine réalisation...

13 juin 2010 Bisse Neuf et Bisse de Varen VS

Voilà une belle balade malgré le temps maussade, ce qui m'a permis de faire des photos avec une approche différente, jouer avec les gouttes d'eau sur un brin d'herbe ou la brume sur le sentier, conférant une ambiance lugubre.

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Pour nous simplifier la tâche, notre copine venant du Bas-Valais a pris sa voiture, du coup nous sommes montés avec 2 voitures, l'une déposée au village de Varen, notre arrivée, et avec l'autre, nous rejoignons le village de Venthône, au-dessus de Sierre direction Montana, notre point de départ.

A Venthône, dans le centre pittoresque du village, il y a un point de départ pour la balade avec panneaux pédestres mais peu de place de parking. En fait, 3 places déjà prises certainement par les fidèles de l'église à côté, c'est l'heure de la messe.

Une dame nous renseigne sur les places de parking qu'il y a en haut dans l'école du village, mais si l'on souhaite faire le bisse, elle nous dit qu'il est mieux de monter plus haut jusqu'au virage en épingle à gauche, sur la droite part le chemin rejoignant le bisse. Effectivement, un panneau pédestre nous indique le chemin à suivre. Il y a moyen de se parquer dans le virage sinon, bien serré à droite, dans le chemin.

Le temps est menaçant, la vue sur la vallée très limitée mais il ne pleut pas.

Le bisse Neuf prend sa source dans la Raspille, torrent qui partage son eau entre les communautés voisines, qui en fait aussi la frontière linguistique entre Valais romand et Haut-Valais.

Un petit sentier grimpe sec jusqu'au bisse Neuf, qu'on rejoint en quelques minutes. Un panneau indique 2h25 jusqu'à Varen.

On remonte en pente douce le Bisse en eau. Malgré le temps menaçant, on croise quelques marcheurs et VTTistes.

Le parcours se trouve principalement dans la forêt, il y a des panneaux didactiques sur la faune et la flore locales. Sur la droite, un chemin descend jusqu'à la chapelle de Plans. Dans un vacarme assourdissant, le torrent passe tout près, saturant l'air de brume et de fraîcheur. La belle petite chapelle de Plans étant ouverte, nous y plaçons une bougie et faisons un vœu. Nous remontons les escaliers pour rejoindre le chemin.

Plus loin, une place de pic-nique aménagée, en fait la seule sur le trajet. On atteint la Proprija d'où part le bisse de Varen. Lente descente le long du bisse en eau. Par endroit, la vue est dégagée sur la vallée du Rhône mais fortement limitée par la brume. A la fin du bisse, quelques rayons de soleil viennent nous inonder.

Nous rejoignons Varen par un sentier qui descend rapidement jusqu'au village que nous traversons, ce qui nous permet d'admirer ses ruelles étroites et ses anciennes maisons sur dalle (raccards) pour les protéger des rats. A son extrémité à flanc de coteau, l'église.